Accueil > Revue de web > Le marché francais de la sécurité électronique ne connait pas la (...)
Le marché francais de la sécurité électronique ne connait pas la crise
Voir en ligne : http://www.lemoniteur.fr/141-indust...
Selon un bilan effectué par Ignes (syndicat des industries du génie numérique, énergétique et sécuritaire), les marchés de la détection d’intrusion, du contrôle d’accès et de la vidéosurveillance, ont tous augmenté en 2012.
!!!! En générant de l’anxiété, la crise économique a en l’occurrence un effet plutôt positif !!!!
Selon un bilan effectué par Ignes (syndicat des industries du génie numérique, énergétique et sécuritaire), les marchés de la détection d’intrusion, du contrôle d’accès et de la vidéosurveillance, ont tous augmenté en 2012. En générant de l’anxiété, la crise économique a en l’occurrence un effet plutôt positif.
En dépit de la crise, certains acteurs du secteur du bâtiment n’ont pas à rougir de leurs résultats 2012. C’est le cas notamment des industriels de la branche sécurité électronique d’Ignes (syndicat des industries du génie numérique, énergétique et sécuritaire), dont l’ensemble des métiers (détection d’intrusion, contrôle d’accès et vidéosurveillance) a connu un bon millésime. « Le marché français du contrôle d’accès résidentiel a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires estimé à 150 millions d’euros, en hausse de 9 % », se félicite ainsi Pascal Le Roux, vice-président du syndicat (50 % de représentativité dans ce domaine). Une croissance qui s’expliquerait notamment par la loi relative à l’accessibilité des personnes handicapées, qui oblige les propriétaires et bailleurs à positionner des systèmes d’accès vidéo dans les bâtiments collectifs en remplacement des interphones classiques. Concernant le marché tertiaire, qui s’établit à 140 millions d’euros, la hausse se limite toutefois à 2 % en raison de la diminution de la taille moyenne des opérations. Pour 2013, tous segments confondus, Ignes table sur une hausse de 5 %.
Accélération de la transition de la vidéo sur IP
Pour ce qui est de la vidéosurveillance, secteur sur lequel la représentativité du syndicat est moindre (de l’ordre de 15 %), Ignes s’est récemment recentré sur la seule vente de produits (en excluant donc les services) et ne fournit pas de chiffres précis sur l’évolution du marché. Ce dernier est malgré tout évalué à 200 millions d’euros et se caractériserait par une accélération à la fois de la transition de la vidéo sur IP, et de l’adoption du standard HD. Ce dernier élément laisse augurer une croissance à deux chiffres pour 2013. Estimé à 133 millions d’euros en 2012, soit 2 % de hausse par rapport à 2011, le marché de la détection d’intrusion tire lui aussi son épingle du jeu et cela, paradoxalement, grâce à la crise, « qui génère de l’anxiété », explique Jacques Husser, vice-président « métier sécurité électronique ». Le syndicat (65% de représentativité sur ce créneau) s’attend malgré tout à une stagnation en 2013.